En chirurgie, tous les animaux faisant l’objet d’une intervention, y compris celles nécessitant une anesthésie plus courte comme les abcès ou les castrations de chats, reçoivent systématiquement en prémédication un analgésique, ainsi qu’un anti-inflammatoire si l’état de santé du patient le permet.
L’anti-inflammatoire est poursuivi par voie orale pendant quelques jours pour les interventions importantes.
Pour les interventions les plus douloureuses, ou en cas de blessure délabrante, des antidouleurs plus puissants (à base de morphine ou de dérivés morphiniques) peuvent être associés aux anti-inflammatoires: en injections pendant l’hospitalisation, sous forme d’un « patch » qui diminue ou supprime la douleur pendant quatre jours à la maison.
D’autres types d’antalgiques peuvent également être administrés en comprimés, aussi longtemps que la douleur persiste. Ces différents traitements sont aussi utilisés en médecine, pour les affections douloureuses (pancréatite, gingivostomatite…) : par exemple, l’utilisation du patch de fentanyl est aujourd’hui parfois utilisé chez les chiens présentant un abdomen aigu suite à une pancréatite.
Voilà fripouille quelques heures après sa castration, réveil tranquille, sans signe de douleur, grâce à un protocole utilisant un alpha 2 agoniste, un anti-inflammatoire non stéroïdien ainsi que de la morphine.